Il y a quelques mois, j’avais écrit un article sur ma première Spartan Race – ou je suis allée absolument non préparée et sans équipe. Mais depuis, j’ai pas mal évolué à ce sujet : j’ai complété ma première Trifecta en 2017 (une Sprint à Singapour, une Super à Cyberjaya en Malaisie et une Beast à Iskandar Puteri, toujours en Malaisie). En 2018, j’ai commencé par un combo Sprint et Super le même jour à Melbourne (le 24 février).

Entre temps, évidemment, j’ai revu mon programme d’entrainement, j’ai appris de mes erreurs, et je reçois beaucoup de mails de votre part me demandant des conseils : vous avez l’air de beaucoup vous inscrire à vos premières Spartan…et regretter ensuite :p Donc je vais vous donner mes 5 conseils pour bien préparer votre première Spartan, histoire que ce soit une expérience supra fun et motivante, qui vous donne envie de tout donner pour les prochaines !

spartan race runner
Spartan Super de Cyberjaya, Malaisie (2017)

1. Soyez Réalistes sur l’objectif à atteindre

Si c’est votre première Spartan Race, et que vous êtes sportif/ve régulier.e mais pas acharné, il faut accepter que votre premier temps ne sera pas incroyable. La plupart d’entre vous auront simplement en objectif de venir à bout de la course  – ce qui est tout à fait rationnel pour une première – mais certains vont vouloir faire un temps, entrer direct dans la compétition. Mon conseil, c’est d’en faire une « pour voir« . C’est un effort très particulier, une ambiance très particulière, et certains vont aimer et d’autres détester, mais il faut en vivre une pour comprendre.
Donc on se détend sur le coté compétitif, et on réfléchit plutôt à ce qui va suivre.

 

2. Renseignez vous sur ce qui vous attend

Là on est sur un « faites ce que je dis, pas ce que je fais » – je suis partie à la première sans avoir voulu regarder les obstacles ou construire une équipe, parce que j’avais peur… Sauf que savoir ce qui m’attend m’aurait beaucoup aidé pour me préparer ! Le site officiel regorge de conseils et de vidéos en tout genre pour connaitre les obstacles et les meilleurs exos pour s’y préparer, alors ne faites pas l’impasse !

Aussi, coté équipement, écoutez les recommandations officielles : on prévoit une tenue longue (qui couvre un maximum les jambes au moins), en tissu synthétique (pas de coton pour éviter les frottements), le plus serrée possible, avec un haut à manches longues si vous courez dans un pays ou il y a beaucoup de soleil et/ou il fait un peu froid (sur un petit format c’est pas un souci, sur une Beast, on parle de minimum 3h à se les peler, donc.. :p), et surtout DES GANTS. Certains obstacles comportent des cordes (qui brûlent très fort la peau), ou des palissades à échardes. Aussi, les gants avec grips permettent de mieux saisir barres et anneaux.. alors ne faites pas l’impasse.
Perso, sur des formats Super ou Beast, j’emmène aussi une ou deux barres de céréales, histoire de choper un petit extra d’énergie, parce que je ne tiens pas 2 ou 3h de sport intense sans me réalimenter.. chacun fait comme il veut, mais sachez quand même que les chances sont grandes que vous passiez dans l’eau avec vos rations de survie. Certains courent aussi avec des camelpacks sur les plus longs ormats

Ah, oui. N’emmenez évidemment rien qui n’est pas waterproof, et ne mettez pas de nouvelles chaussures le jour de la course : c’est opération confort maximum !

à ce moment là, j’avais encore 2 barres de céréales dans la brassière. C’est dire l’état des trucs. (Spartan Super de Malaisie 2017)

3. Identifiez vos faiblesses muscu.. et préparez vous un programme approprié 

Si certains trouvent les tractions évidentes, ce n’est pas le cas de tout le monde. De la même façon, certains auront du mal à avoir une bonne impulsion sur les sauts, alors que d’autres peuvent franchir toutes les haies du monde sans sourciller. Soyez honnêtes avec vous mêmes, et repérez ce que vous devez améliorer avant la course.

Acceptez aussi de faire des burpees. 10 par entrainement, puis 20, puis 30. Lors de votre première course, vous ne réussirez probablement pas à passer tous les obstacles (aussi parce que certains sont un peu absurdes, comme le lancer de javelot, qui n’est pas vraiment dépendant de votre force physique) – et puisque la pénalité pour un eche

Perso, j’ai toujours eu des épaules et un dos plus faibles que le reste (surtout parce que j’ai fait beaucoup de sport, donc du patinage, qui ont renforcé mes cuisses sans toucher au haut du corps). J’ai donc accentué nettement le travail sur ces zones ( notamment avec les exercices dont je vous parle dans l’article sur le travail des bras en salle de sport !)

voilà, là j’ai les bras en douleur. (Spartan Beast Iskandar Puteri, Malaisie 2017)

4. Travaillez votre Cardio.. et appliquez vous ! 

Ok, quand on pense aux Spartans ou autres courses d’obstacles, et c’est normal.. on voit les obstacles d’abord. Il n’empeche que c’est aussi une course, d’une distance plus ou moins longue, et qu’il faut se préparer coté cardio, histoire de se détacher au classement (ou, tout du moins, de ne pas perdre trop de temps.)

Chacun sa méthode, mais perso je préfère l’interval training (1min de course rapide, 1min de course lente) plutôt que les sorties longues, pour m’entrainer. Je sais que je peux mieux faire de ce coté là (je suis vraiment pas une fan de running à la base – mais si vous voulez vous y mettre je vous conseille cet article co-écrit par mon copain le plus coureur!)

5. Amusez-vous !

Ca parait bête, hein. Mais c’est LE conseil qui va vous permettre de dédramatiser, de tout prendre avec le sourire (même les burpees) et de profiter de chaque seconde de la course.

Je vais vous faire une confidence : la veille de chaque course, je stresse énormement. J’ai peur, je sais que ca va être dur et que ça va faire mal (pour plusieurs jours après la course, en vrai). Mais j’ai un copain, Charles, qui, peut être sans trop s’en rendre compte, m’a à chaque fois dit de m’amuser, pendant la course du lendemain, et de profiter. Et c’est LE conseil que je garde toujours en tête. C’est une course ok, mais c’est fun, c’est challengeant, ça donne envie d’être plus fort, plus rapide, meilleur. On se fait des copains sur le parcours, parce qu’on est tous dans la même galère (c’est beaucoup moins solitaire qu’une course « normale » ou chacun est dans sa tête ou avec sa musique). Ca fait des souvenirs de taré, ça fait du bien de se dépasser, et au final, quand ça s’arrête, on a juste envie de recommencer.

(d’ailleurs, la dernière fois c’est ce qui s’eest passé, puisqu’on est allés courir un combo, c’est à dire Spartan Super, 1h de pause puis Spartan Sprint, la même matinée, à Melbourne en Australie :p) 

Spartan Combo Melbourne 2018 (entre les deux courses)

 

Alors, prêt(e) à se lancer dans l’aventure? Encore des doutes?
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